Giacobbe Giusti, ‘Venus de Milo’
The Aphrodite of Milos, better known as the Venus de Milo, is an ancient Greek statue and one of the most famous works of ancient Greek sculpture.
It is believed to depict Aphrodite (called Venus by the Romans), the Greek goddess of love and beauty. It is a marble sculpture, slightly larger than life size at 203 cm (80 inches) high. Its arms and original plinth have been lost. From an inscription on its now-lost plinth, it is thought to be the work of Alexandros of Antioch; it was earlier mistakenly attributed to the master sculptor Praxiteles.
It is at present on display at the Louvre Museum in Paris.
The statue was discovered in 1820 inside a buried niche within the ancient city ruins of Milos on the Aegean island of the same name, also called Melos or Milo, by a peasant named Yorgos Kentrotas.
The statue’s great fame in the 19th century was not simply the result of its admitted beauty, but also owed much to a major propaganda effort by the French authorities. In 1815 France had returned the Medici Venus to the Italians after it had been looted from Italy by Napoleon Bonaparte. The Medici Venus, regarded as one of the finest Classical sculptures in existence, caused the French to consciously promote the Venus de Milo as a greater treasure than that which they had recently lost. It was duly praised by artists and critics as the epitome of graceful female beauty.
Aphrodite of Milos (Greek: Ἀφροδίτη τῆς Μήλου, Aphroditē tēs Mēlou), better known as the Venus de Milo, is an ancient Greek statue and one of the most famous works of ancient Greek sculpture. Created sometime between 130 and 100 BC, it is believed to depict Aphrodite, the Greek goddess of love and beauty (Venus to the Romans). It is a marble sculpture, slightly larger than life size at 203 cm (6 ft 8 in) high. The arms and original plinth were lost following its discovery. From an inscription that was on its plinth, it is thought to be the work of Alexandros of Antioch; earlier, it was mistakenly attributed to the master sculptor Praxiteles. It is currently on permanent display at the Louvre Museum in Paris. The statue is named after the Greek island of Milos, where it was discovered.
Historique
Cette statue date de l’époque hellénistique (Grèce antique), vers 100 av. J.-C. Elle a d’abord été attribuée à tort à Praxitèle mais une inscription sur le socle montre qu’elle pourrait être l’œuvre d’Alexandre d’Antioche (en).
Achetée par le comte de Rivière, celui-ci en fait don au roi Louis XVIII ; en 1821, le souverain en fait lui-même don au musée du Louvre.
Le buste de la statue est mis au jour le 8 avril 1820 à Milos, une île de la mer Égée, faisant alors partie de l’Empire ottoman, par un paysan nommé Yorgos Kentrotas[2] à la recherche de pierres pour bâtir un mur autour de son champ[3]. Par hasard, un élève officier de marine français, Olivier Voutier, assiste à la découverte. Passionné par l’archéologie, alors une discipline récente, il incite le paysan à continuer de creuser. Apparaissent alors la partie inférieure de la statue et quelques fragments appartenant de toute évidence à la statue, comme le nœud du chignon. En l’état, le buste n’a déjà plus ses bras, comme en témoigne le dessin exécuté sur place par Voutier. Celui-ci prévient Louis Brest, vice-consul de France à Milo, pendant que le paysan, poursuivant sur sa lancée, met au jour d’autres fragments[4], dont deux piliers hermaïques, deux blocs inscrits, qui seront ensuite rejoints par un troisième, une main mutilée tenant un fruit (mais d’un travail trop rudimentaire pour appartenir à la statue[réf. nécessaire]) et des morceaux de bras.
Voutier fait alors pression sur le consul pour que l’État français achète la statue. De son côté, Jules Dumont d’Urville, alors enseigne du vaisseau La Chevrette, dirigé par le capitaine et hydrographe Pierre-Henry Gauttier du Parc, a également vu la statue et alerte le marquis de Rivière, ambassadeur de France auprès de la Sublime Porte. Celui-ci dépêche sur place un secrétaire d’ambassade, le comte de Marcellus, qui arrive en rade de Milo au moment où la statue est en train d’embarquer sur un navire à destination de Constantinople pour le compte d’un haut dignitaire turc.
Au terme de tractations diverses, la statue est achetée pour le compte du marquis de Rivière, et ramenée en France. Durant son voyage, la statue fera escale au Château d’Audour, à Dompierre-les-Ormes dans la propriété du comte de Marcellus[5].
Le marquis de Rivière la fera offrir au roi Louis XVIII le 1er mars 1821, qui en fait aussitôt don au musée du Louvre. Comme toute œuvre endommagée, la Vénus entre dans l’atelier de restauration du musée afin de subir l’examen minutieux de son restaurateur en chef Bernard Lange. La rigueur d’analyse de ce dernier le conduit à écarter de ses projets de restauration toute conception fantaisiste. Il pense ainsi retrouver le mouvement initial de bras de la Vénus et envisage de recréer les parties manquantes selon les préceptes de restauration en vigueur à cette époque. Contre toute attente, mais avec l’appui du roi, il est finalement décidé de la présenter dans l’état où elle a été trouvée, sans ajout ou complément. Les seules restaurations sont celles de l’extrémité du nez, de la lèvre inférieure, du gros orteil du pied droit et de quelques raccords dans l’épaisseur de la draperie.
Description
Les cheveux sont relevés en un chignon maintenu par un bandeau, dont s’échappent trois mèches tombant sur la nuque.
La statue représente une femme plus grande que nature (hauteur sans la plinthe : 2,02 mètres), debout, en appui sur la jambe droite et la jambe gauche légèrement fléchie (contrapposto), le pied (disparu) dépassant de la plinthe. Le haut du corps est dénudé ; le bas est revêtu d’un himation roulé autour des hanches. Les cheveux sont relevés en un chignon maintenu par un bandeau, dont s’échappent trois mèches tombant sur la nuque.
Elle est constituée de deux blocs en marbre de Paros qui se rejoignent au milieu du bourrelet de l’himation. Il ne s’agit pas du résultat d’un accident, mais d’un procédé volontaire, courant à l’époque hellénistique, visant à faciliter le transport des statues. Les deux blocs étaient à l’origine raccordés par des goujons métalliques situés sur l’extrémité des hanches; ils ont été scellés en place par du plomb coulé dans des canaux dont les ouvertures se trouvent dans la section supérieure de la statue. Chacune des deux sections comprend également des pièces de marbre insérées au niveau des hanches. Il s’agit probablement d’une réparation antique suite à un éclatement du marbre dû à l’oxydation des goujons. L’éclat inférieur de la hanche gauche a vu sa surface retouchée au ciseau en 1871 : la statue, démontée et placée en lieu sûr au moment de la Commune, avait été mal remontée et l’éclat formait une saillie, que l’on s’est efforcé d’aplanir. Enfin, l’éclat supérieur de la hanche droite se caractérise par l’absence de mortaise : il s’agit probablement d’un morceau sculpté à part, sans remploi du tenon originel.
Détails du bloc supérieur, partie droite : travail régulier de la section du bras, trous de fixation pour un bracelet métallique (disparu) et, en haut, à gauche du nombril, cavité rebouchée au plâtre de l’étai qui soutenait le bras.
Pour ce qui est des bras manquants, la mortaise de l’arrachement du bras gauche tend à démontrer que celui-ci était rapporté ; en revanche, la finition régulière de la jonction du bras droit, qui n’a pas de mortaise, résulte probablement d’une autre réparation antique suite à un accident[6],[7]. Le pied manquant présente également une surface très régulière, qui a fait conclure là encore à une pièce rapportée[6],[8]. Enfin, le haut du dos présente des défauts de surface localisés.
Des trous de fixation encore visibles sur la statue montrent qu’elle était couronnée d’un diadème (par-dessus le ruban) et qu’elle portait des boucles d’oreille et un bracelet au bras droit. Contrairement à l’usage de l’époque, la statue n’a pas été restaurée lors de son entrée dans les collections du Louvre. Le pied gauche a été un temps restitué en plâtre avant d’être retiré. Les seules interventions modernes subsistant à l’heure actuelle sont le recollage du chignon et le complément en plâtre d’éclats au bout du nez, sur la lèvre inférieure; la plinthe a également fait l’objet d’une reprise. La statue a été nettoyée au printemps 2010 et le complément en plâtre sur l’orteil droit a été retiré.
Les mesures principales de la Vénus de Milo sont les suivantes :
- hauteur totale : 202 cm
- largeur maximum : 36 cm
- profondeur maximum : 64 cm
- tour de poitrine : 121 cm
- tour de taille : 97 cm
- tour de hanches : 129 cm
La masse est d’environ 1 000 kg.
Identification
L’identification de la statue, difficile en l’absence d’attribut, a fait l’objet, depuis sa découverte, de multiples hypothèses et suscité de nombreuses études.
Voici les conclusions de la dernière en date[9] (1985), réalisée par Alain Pasquier, conservateur en chef du département des antiquités grecques et romaines du musée du Louvre :
« Les conditions de la trouvaille et de l’acquisition, l’état de conservation de la pièce, et l’histoire des fragments exhumés à Mélos se sont conjurés pour que la statue garde son mystère. Il n’est donc rien, à ce propos, qui puisse être prononcé avec certitude. Mais si l’on veut bien raisonner en termes de probabilité, c’est Aphrodite, sans doute, qui se présente comme l’identification la plus vraisemblable. L’histoire de l’iconographie de la déesse de l’Amour plaide en tout cas dans ce sens. Car pour revenir à des éléments simples, et ne laisser parler que le bon sens, cette effigie, où l’exaltation de la beauté du corps féminin le dispute à la souveraineté de l’attitude, correspond tout à fait à ce que nous connaissons des images d’Aphrodite. (…) Quant au geste, contentons-nous d’un à peu près : le bras droit croisait le corps, et la main venait à la hauteur de la hanche gauche ; et le plus vraisemblable est que le bras gauche occupait une position élevée : plus de précision serait téméraire. »
En ce qui concerne l’origine et la datation de la statue, « au prix d’une pyramide d’hypothèses dont il est inutile de souligner la fragilité », la Vénus de Milo serait « l’œuvre d’un artiste originaire de la Grèce d’Asie Mineure, dont la carrière occupe la génération des années 120-80 av. J.-C. »
Die Venus von Milo (auch Aphrodite von Melos), eine halbnackte Statue der Göttin Aphrodite, ist neben der Laokoon-Gruppe und der Nike von Samothrake eines der bekanntesten Beispiele der hellenistischen Kunst.
Die 2,02 Meter hohe und somit leicht überlebensgroße Statue entstand gegen Ende des 2. Jahrhunderts v. Chr. und wurde am 8. April 1820 von dem Bauern Georgios Kentrotas auf der Kykladeninsel Milos in der Umgebung der Ruine eines griechischen Theaters entdeckt. Kentrotas war auf der Suche nach Steinen als Baumaterial, als er bearbeiteten Marmor und die Statue entdeckte. Er rief einige Franzosen herbei, die auf der Suche nach antiken Funden waren. Der Bauer war sich der herausragenden Entdeckung nicht bewusst, die Franzosen gaben ihm einige Geldstücke.
Dem französischen Botschafter in Konstantinopel, Charles François de Riffardeau, marquis de Rivière, war es durch seine Kontakte möglich, die Statue für Frankreich zu erwerben. Nach einigen Wirren sollte die Statue zunächst nach Konstantinopel verfrachtet werden, aber dies wussten die Franzosen rechtzeitig zu verhindern. Der Marquis schenkte die Venus dem damaligen französischen König Ludwig XVIII. Dieser ließ sie im Louvre in Paris aufstellen, wo sich die Statue noch heute befindet.
Die Skulptur besteht aus Marmor aus den Steinbrüchen der Kykladeninsel Paros und symbolisiert das Ideal der weiblichen Schönheit. Daher wurde sie nach der römischen Göttin Venus benannt. Da Venus die römische Entsprechung der griechischen Aphrodite ist, wird die Statue auch „Aphrodite von Melos (Milos)“ genannt.
Der Name des Künstlers ist nicht überliefert.
http://de.wikipedia.org/wiki/Venus_von_Milo
http://en.wikipedia.org/wiki/Venus_de_Milo
http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_de_Milo
http://www.ssqq.com/archive/louvre01.htm
http://www.giacobbegiusti.com