Giacobbe Giusti, PUISSANCE ET PATHOS. Bronzes du Monde Hellénistique

Giacobbe Giusti, PUISSANCE ET PATHOS. Bronzes du Monde Hellénistique

La beauté à l’époque hellénistique bronzes exposés au Palazzo Strozzi

En collaboration avec J. Paul Getty Museum de Los Angeles di, la National Gallery of Art de Washington et de l’Archaeological Survey of Toscane, coup d’envoi de l’exposition «Pouvoir et pathos. Bronzes du monde hellénistique »dans le prestigieux Palazzo Strozzi.

Les animateurs, jusqu’au 21 Juin, Palazzo Strozzi à Florence, une extraordinaire série de sculptures à partir du quatrième siècle avant JC. au premier siècle D.C..

Pour la première fois réunis à Florence sur les 50 chefs-d’œuvre en bronze de la période hellénistique, IV-I siècle avant JC, qualité très expressive, faite avec des techniques raffinées dans un langage artistique très élaborée, y compris Apoxyomenos Vienne bronze et la version en marbre Offices utilisé pour sa restauration; i due Apollo-Kouroi, archaïsant au Louvre et à Pompéi.

Jusqu’à présent, aucun des couples ne avait jamais été exposé un à côté de l’autre.

Le Apoxyomenos est l’athlète qui nettoie la sueur à la fin d’une course, avec un métal incurvée outil spécial, ce strigile.

Les sculpteurs hellénistiques qui le premier a poussé à la limite les effets dramatiques de les rideaux étaient balançant, les cheveux en désordre, grimaces dents serrées; était entre leurs mains que les formes extérieures de la sculpture sont devenus tout aussi expressive de triomphe et de tragédie intérieure; et ce est dans leurs images de taille que nous voyons pour la première fois une représentation de tous les individus crédibles et événements réels, ils étaient des scènes de la vie quotidienne ou le combat entre Achille et chevaux de Troie.

La représentation artistique de la figure humaine est centrale dans la plupart des cultures anciennes, mais la Grèce est l’endroit où il avait plus d’importance et d’influence sur l’histoire ultérieure de l’art.

L’art sculptural était destiné à embellir les rues et les espaces publics, où commémorant gens et les événements, et le sanctuaire, où ils ont été utilisés comme des “votes”, o le case, où il a servi comme éléments décoratifs, ou dans les cimetières, où les symboles funéraires représentés.

Alla fine dell’età classica gli scultori greci avevano raggiunto un’abilità straordinaria, sans précédent dans le monde de l’art, imitant le corps de disposition et la forme plastique.

Le bronze, pour sa qualité, a toujours été considéré comme un métal noble et les artistes du monde antique étaient les maîtres dans le processus de fabrication du complexe métallique.

L’exposition est divisée en sept sections thématiques, ouverture avec la grande statue de la soi-disant Arringatore, ce était déjà partie de la collection de Cosme Ier de Médicis, pour indiquer combien d’intérêt produit les œuvres hellénistiques déjà à la Renaissance; poi prosegue con una vasta sezione di ritratti di personaggi influenti, nouveau genre artistique qui est né avec Alexandre le Grand.

Organismes idéaux, organismes extrêmes vous permet de vérifier le développement de nouvelles formes de disciplines artistiques de la vie quotidienne, positions avec dynamique.

La sixième section, “Divinité”, aborde la place d’un sujet important et présente des œuvres d’une beauté extraordinaire, y compris la Minerve d’Arezzo, le médaillon avec le buste d’Athéna et de la Tête d’Aphrodite.

Cecilia Chiavisteli

Par le nombre 57 – Année II 25/03/2015

Puissance et de pathos. Bronzes du monde hellénistique
Jusqu’au 21 Juin 2015

Palais Strozzi – Florence
Info: 055 2645155 – http://www.palazzostrozzi.org

Headless male from Kythnos

Ritratto di un diadoco in bronzo 290 AC - 280 AC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Apoxyomène

L’Apoxyomène dans le cabinet auquel il a donné son nom, musée Pio-Clementino

L’Apoxyomène (en grec ancienἀποξυόμενος / apoxuómenos, de ἀποξὐω / apoxúô, « racler, gratter ») est un marbre d’après Lysippe, représentant, comme son nom l’indique, un athlète nu se raclant la peau avec un strigile. Il est conservé au musée Pio-Clementino (musées du Vatican) sous le numéro Inv. 1185.

Découverte

En 1849, dans le quartier romain du Trastevere, des ouvriers découvrent dans les ruines de ce qu’on croit alors être des thermes romains la statue d’un jeune homme nu se raclant avec un strigile[1]. Son premier commentateur, l’architecte et antiquaire Luigi Canina, l’identifie comme une copie du sculpteur grec Polyclète[2], mais dès l’année suivante, l’archéologue allemand August Braun[3] y reconnaît une copie d’un type en bronze de Lysippe (vers 330320 av. J.-C.), que nous connaissons uniquement par une mention de Pline l’Ancien dans son Histoire naturelle : « [Lysippe] réalisa, comme nous l’avons dit, le plus grand nombre de statues de tous, avec un art très fécond, et parmi elles, un athlète en train de se nettoyer avec un strigile (destringens se)[4]. »

Le type est fameux dès l’Antiquité : toujours selon Pline, la statue est consacrée par le général Marcus Agrippa devant les thermes qui portent son nom. L’empereur Tibère, grand admirateur de la statue, la fait enlever et transporter dans sa chambre. « Il en résulta une telle fronde du peuple romain », raconte Pline, « qu’il réclama dans les clameurs du théâtre qu’on restituât l’Apoxyomène et que le prince, malgré son amour, le restitua[4]. »

Braun se fonde d’une part sur la pose de la statue, d’autre part sur les remarques de Pline sur le canon lysippéen, plus élancé que celui de Polyclète[5] : effectivement, la tête est plus petite par rapport au corps, plus fin — il faut toutefois remarquer qu’à l’époque, le Doryphore n’avait pas encore été reconnu comme tel[6]. Dans l’ensemble, les arguments avancés par Braun sont assez faibles[7] : d’abord, l’athlète au strigile est un type commun dans l’Antiquité. Ensuite, le canon élancé, bien qu’utilisé de manière intensive par Lysippe et son école, n’est pas spécifique à cet artiste : on le retrouve par exemple dans les combattants de la frise du Mausolée d’Halicarnasse[8]. Cependant, malgré des contestations, l’attribution à Lysippe est largement admise aujourd’hui[9].

La statue jouit d’une grande popularité dès sa découverte. Elle est restaurée par le sculpteur italien Pietro Tenerani qui complète les doigts de la main droite, le bout du nez, restitue le strigile disparu de la main gauche et cache le sexe de l’athlète par une feuille de vigne[10] — ces restaurations ont été supprimées récemment. De nombreux moulages en sont réalisés. Jacob Burckhardt la cite dans son Cicerone (guide de Rome) de 1865[11].

Description

Détail de la tête et des bras

La statue, réalisée en marbre du Pentélique est légèrement plus grande que nature : elle mesure 2,05 mètres[12]. Elle représente un jeune homme nu, debout, raclant la face postérieure de l’avant-bras droit à l’aide d’un strigile tenu de la main gauche. Il hoche légèrement la tête et regarde devant lui. Un tronc d’arbre sert d’étai à la jambe gauche ; un autre étai, aujourd’hui brisé, faisait supporter le poids du bras droit tendu sur la jambe droite.

La statue frappe d’abord par sa composition : elle n’est plus uniquement frontale, comme dans le Doryphore ou le Discobole. Le bras tendu à angle droit de l’athlète oblige le spectateur, s’il veut bien saisir le mouvement, à se déplacer sur les côtés. Elle se distingue également par l’emploi du contrapposto (« déhanché ») : le poids du corps repose sur la seule jambe gauche, la droite étant légèrement avancée et repliée. De ce fait, les hanches sont orientées vers la gauche, alors que les épaules sont tournées dans le sens inverse, suivant le mouvement du bras droit, créant ainsi un mouvement de torsion que le spectateur ne peut pleinement saisir qu’en reproduisant lui-même la pose. La musculature est rendue de manière moins marquée que chez Polyclète. Alors que le torse représente traditionnellement le morceau de bravoure du sculpteur, il est ici partiellement dissimulé par la position des bras.

La tête frappe par sa petite taille : elle représente un huitième du corps entier, contre un septième dans le canon polyclétéen. L’historienne de l’art Brunilde Sismondo Ridgway juge même l’effet « presque comique[13] ». Autre nouveauté, la tête est traitée comme un portrait : la chevelure est représentée en désordre, le front est marqué et les yeux, enfoncés. Pour R. R. R. Smith, ces caractéristiques rendent la tête plus vivante[14], mais Ridgway les considère comme des défauts attribuables au copiste, ou à une erreur de présentation de la statue : elle aurait pu être présentée sur une base surélevée[15].

Copies et variantes

L’Apoxyomène d’Éphèse

L’Apoxyomène de Croatie

L’Apoxyomène du Vatican est le seul exemplaire entier en marbre de ce type[16]. Un torse très abîmé des réserves du Musée national romain, d’origine inconnue, a été reconnu en 1967 comme une réplique, mais dont la pose est inversée. Un autre torse, décorant la façade du Bâtiment M (probablement une bibliothèque) à Sidé, en Pamphylie, a été identifiée comme une variante en 1973. Enfin, un torse de proportions beaucoup plus réduites, découvert à Fiesole (Toscane) a été rattaché à l’Apoxyomène, mais son authenticité a été contestée[17]. Cette relative absence de copies s’explique mal : Rome comptait plusieurs ateliers de copistes[18]. Par ailleurs, aucun obstacle technique ne semble avoir pu empêcher la réalisation de moulages, Pline ne mentionnant aucune dorure.

Un type différent a été découvert en 1898 à Éphèse ; la statue, en bronze, est actuellement conservée au musée d’histoire de l’art de Vienne (Inv. 3168). Haute de 1,92 mètre, cette copie romaine représente un athlète à la musculature puissante qui, ayant terminé de se racler le corps, nettoie son strigile : il le tient de la main droite et enlève la sueur et la poussière du racloir avec l’index et le pouce de la main gauche ; la position des jambes et plus généralement le mouvement de torsion sont inversés par rapport à l’Apoxyomène du Vatican. Contrairement à ce dernier, qui semble regarder dans la vague, l’athlète d’Éphèse est concentré sur sa tâche.

Un autre exemplaire en bronze, l’Apoxyomène de Croatie a été découvert en 1996 en mer Adriatique, remonté en 1999 et restauré jusqu’en 2005[19]. Son apparence est proche de l’Apoxyomène d’Éphèse et de la tête se trouvant au musée d’art Kimbell de Fort Worth (Texas). La particularité de l’Apoxyomène de Croatie est d’être pratiquement complet (il lui manque l’auriculaire de la main gauche), dans un état de conservation exceptionnel et d’avoir encore sa plinthe antique[20].

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Apoxyom%C3%A8ne

http://www.laterrazzadimichelangelo.it/news/la-bellezza-nei-bronzi-ellenistici-in-mostra-a-palazzo-strozzi/?lang=fr
http://www.giacobbegiusti.com