Giacobbe Giusti, Déméter

Giacobbe Giusti, Déméter

Demeter Altemps

 

Giacobbe Giusti, Déméter

Deméter tipo Madrid-Capitolio (Museo del Prado)

 

Giacobbe Giusti, Déméter

Déméter et Perséphone (Coré) remettant à Triptolème les grains pour apprendre l’agriculture à l’humanité, relief votif ou cultuel d’Éleusis, v. 440 av. J.-C.Musée national archéologique d’Athènes.

Giacobbe Giusti, Déméter

Déméter et Perséphone(Coré) remettant à Triptolèmeles grains pour apprendre l’agriculture à l’humanité, relief votif ou cultuel d’Éleusis, v. 440 av. J.-C.Musée national archéologique d’Athènes.

Dans la mythologie grecqueDéméter(en grec ancienΔημήτηρ / Dêmếtêrqui dérive de Γῆ Μήτηρ / Gễ Mếtêr, « la Terre-Mère » ou de Δημομήτηρ /Dêmomếtêr, « la Mère de la Terre », de δῆμος / dễmos, « la terre, le pays »[réf. nécessaire]) est la déesse de l’agriculture et des moissons.

La Théogonie d’Hésiode en fait une fille des TitansCronos et Rhéa, la sœur d’HestiaHéraHadèsPoséidon et Zeus, et la mère de Perséphone.

Les Romains l’assimilèrent à Cérès.

Mythe

Giacobbe Giusti, Déméter

Cosmè TuraAoût : Le Triomphe de Cérès, v. 14761484.

Quand Hadès, souverain des morts, enleva Perséphone pour en faire son épouse, la mère de cette dernière, Déméter, partit à sa recherche, délaissant les récoltes de la Terre. En prenant la forme d’une vieille femme nommée Doso, elle erra pendant neuf jours et neuf nuits. Se rendant compte qu’une famine menaçait les mortels, Zeus se décida à envoyer son messager Hermès au royaume d’Hadès pour lui demander de rendre Perséphone à sa mère. Mais Perséphone avait mangé six pépins de la grenade que le rusé Hadès lui avait offerte pour la garder avec lui, la tradition voulant que quiconque mange dans le royaume des morts ne peut plus le quitter. Zeus obtint que Perséphone passât l’hiver aux Enfers et le reste de l’année avec sa mère. Ainsi débuta, selon la mythologie grecque, le cycle des saisons.

Mais Déméter eut d’autres enfants que Perséphone. Le héros Iasions’unit à elle dans un champ labouré trois fois et lui donna un fils qui fut appelé Ploutos et devint la personnification de la richesse. Homèrementionne que Zeus, par jalousie, foudroya Iasion. Unie à Poséidon, Déméter conçut aussi Arion, un cheval immortel, et une déesse mystérieuse dont il était interdit de prononcer le nom, que l’on désignait sous le vocable de Despina (« la Maîtresse »)1. La légende rapporte qu’ayant conçu Despina durant sa quête de Perséphone, Déméter la fit élever par le Titan Anytos2.

Déméter enseigna aux humains les semis et le labour. Durant son errance sous la forme de Doso, elle rencontra Céléos, roi d’Éleusis. Pour le remercier de son accueil, elle prit avec elle les fils du roi, Démophon et Triptolème, tenta de rendre le premier immortel et enseigna au second l’art de l’agriculture. Celui-ci devait transmettre cet art au reste des humains. Selon certaines traditions, elle lui aurait aussi donné des grains de blé afin qu’il les répandent sur la Terre.

Pour avoir dressé des temples à son honneur, Hiérax est récompensé de grandes récoltes3.

Culte

Giacobbe Giusti, Déméter

Bacchus et Cérès, nymphes et satyres, par Sébastien Bourdon (2e moitié du xviie siècle).

Dans Les Travaux et les JoursHésiode revient fréquemment sur Déméter, et il y donne de nombreux détails sur les rites religieux entourant la fertilité et le travail de la terre. On reconnaît que cette déesse est l’une des divinités les plus favorables aux humains et qu’elle se réjouit dans la paix et le labeur. Plusieurs auteurs s’entendent pour dire qu’elle ne faisait pas partie des douze dieux de l’Olympe, puisqu’elle préfèrerait rester près de la terre et des champs. Aux mystères de Déméter, chaque initié lui sacrifiait un porc ; on célébrait les mystères de Déméter au lac de Lerne en Argolide. Selon Pausanias dans sa Description de la Grèce, une grande quantité de temples et sanctuaires dédiés à Déméter parsemaient le pays, témoignant de l’importance de son culte.

Déméter était honorée dans les mystères d’Éleusis, un culte célébrant le retour à la vie et le cycle des moissons. L’Hymne homérique à Déméter donne la meilleure description qui puisse nous documenter sur l’origine du culte.

Elle était également honorée aux mystères de Samothrace sous la forme de la déesse Axieros, la déesse principale des Grands Dieux.

Hiérax du pays des Mariandynes au Nord de L’Asie mineure, est connu pour lui avoir offert de nombreux temples et la déesse le lui remercie par de grande récoltes3.

Épiclèses, attributs et sanctuaire

Déméter dans les arts

Déméter est souvent représentée assise et avec une gerbe d’épis de blé tressés. On la voit parfois munie d’une torche, à la recherche de sa fille bien-aimée. On retrouve souvent près d’elle les produits de la terre et ses animaux sacrés, la couleuvre et la truie. Sa fille Perséphone apparaît assez souvent à ses côtés.

Littérature

Art contemporain

Sources

Notes et références

  1.  PausaniasDescription de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne [archive]]VIII, 25, 5.
  2.  PausaniasDescription de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne [archive]]VIII, 37, 1.
  3. ↑ a et b Antoninus LiberalisMétamorphoses [(grc)(la) lire en ligne [archive]] [(en) lire en ligne [archive]], 3-Hiérax.
  4.  Locatelli Kournwsky, Loïc, 1987-….Perséphone, Delcourt, dl 2017 (ISBN 9782756095516OCLC 993049027lire en ligne [archive])
  5.  Musée de Brooklyn – Perséphone [archive]

 

In ancient Greek religion and mythologyDemeter(/dɪˈmtər/AtticΔημήτηρ Dēmḗtērpronounced [dɛːmɛ́ːtɛːr]DoricΔαμάτηρ Dāmā́tēr) is the goddess of the harvest and agriculture, who presided over grains and the fertility of the earth. Her cult titles include Sito (Σιτώ), “she of the Grain”,[1] as the giver of food or grain,[2] and Thesmophoros (θεσμόςthesmos: divine order, unwritten law; φόροςphoros: bringer, bearer), “Law-Bringer”, as a mark of the civilized existence of agricultural society.[3]

Though Demeter is often described simply as the goddess of the harvest, she presided also over the sacred law, and the cycle of life and death. She and her daughter Persephone were the central figures of the Eleusinian Mysteries that predated the Olympian pantheon. In the Linear BMycenean Greek tablets of c. 1400–1200 BC found at Pylos, the “two queens and the king” may be related with Demeter, Persephone and Poseidon.[4][5]

Her Roman equivalent is Ceres.[6

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9m%C3%A9ter

http://www.giacobbegiusti.com